Dc comics demeure la firme qui a le vent en poupe, la compagnie possède les plus grands personnages, elle emploie de très bons artistes et ses éditeurs qui dirigent la destinée et les histoires de ce qu’il faut bien nommer des icônes, sont issus des pulps. Dc se tient dans le droit chemin depuis le rappel à l’ordre du sénat américain dans les années 50’. Dc n’avait pas moufté, et il faut avouer que ces comics n’avaient rien de subversifs.
Ainsi Marvel eut la chance d’avoir les grands talents que sont Jack Kirby, Steve Dikto ou encore Dick Ayers encadrés par Stan Lee, dialoguiste d’exception. Il s’en suivit dés lors un jaillissement de concepts, de personnages et d’aventures de génie qui permirent à la compagnie d’exploser. Certes, Marvel n’avait que 8 titres pendant quelques années, bien que Dc demeurait leader en volume global de vente, mais le fandom lui était acquis.
Ce fut la grande force de Marvel, avoir revitalisé le genre super-héros en le rendant plus humain, enfin dynamique et attachant. Le suspens, les aventures haletantes étaient chez Marvel et les éditeurs de Dc n’y comprenaient pas grand chose. D’ailleurs, ils n’avaient même pas perçu le talent de Kirby qui était chez eux après 1956 jusqu’ à 1958. Il s’agit là de la situation commerciale d’un nouvel acteur qui dévore le géant en place figé dans son fonctionnement et sa logique interne qui s’est coupé du marché.
Une nuance toutefois à cette situation un peu manichéenne, les comics de Dc ne sont pas mauvais et ils recèlent certainement quelques bons moments, mais en terme de plaisir de lecture, ils font pâle figure par rapport à Marvel dont Stan Lee exhorte les fans à ne lire que des comics marvel et à ignorer la concurrence. Aussi le distingué compétiteur paraît subitement accuser une génération de retard.Mais la situation va évoluer avec d’abord un plus grand réseau de distribution pour Marvel puis la réaction de Dc en nommant un éditeur en chef qui va enfin faire bouger les choses : Carmine Infantino.